Maya...[Nouvelle Fic By HiiNa]

Prologue - Maya

On me nomme Maya…simplement Maya ! Merci d’avance de ne pas me sortir le coup de « Maya l’Abeille » je crois qu’on connais tous assez bien la blague ! Cela fais dix-huit années que je vis en ce monde que vous appelez « Monde Réel »
Je ne comprendrais d’ailleurs jamais cette façon de voir, réel…comment pouvons nous être sûr d’être réel ? Et si nous n’étions tout simplement que le fruit d’une imagination nous aussi ? Si c’est le cas…seul un esprit malade aurais pu inventer ce monde tellement inintéressant…
Nos vies à tous sont tellement…banales et sans intérêt, rien ne viens troubler la normalité de cette Terre, et moi je semble être la seule à m’en rendre compte, les gens autour de moi ont l’air de n’être que des pièces sur un plateau d’échecs, ils font partie du jeu.
Quand à moi…je ne suis qu’un grain de poussière, personne ne semble me voir et pourtant tous cherche perpétuellement à m’éliminer.
Ici, la seule chose que l’on s’accorde à trouver anormale, c’est moi, mais si par anormale ils entendent « différente d’eux » alors oui, je le clame haut et fort je suis anormale ! J’ai des idées différentes des autres, je me demande parfois si je suis humaine…si je fais partie du groupe. Je vis dans un autre monde, celui que je m’invente, et en dehors de ce monde…je ne suis plus rien.
On me qualifie de « folle » parfois, mais je suis loin de l’être. J’aime l’imaginaire, je hais ma vie, et je prie à chaque seconde que la mort m’emporte loin de ce monde qui ne semble pas être le mien.
On dis souvent « l’imaginaire es la seule arme des enfants contre ce monde » et bien si c’est le cas alors je veux bien que l’on me dise que je ne suis qu’une enfant…

Chapitre 1 - Une vie si futile…

Le monde réel. Ici, l’imaginaire à disparu depuis bien longtemps, le nouveau millénaire à une bonne fois pour toute dissiper les doutes qu’on les humains quand à l'existence d’êtres hors du commun. Ils vivent dépourvus de rêves désormais. Les rares personnes à encore oser croire à leur rêves et qui ose encore s’échapper dans leur imagination sont qualifiés de fou.
Lycée de la Ville, Sortie des Cours
Les élèves sortirent dans une folle bousculade, prêts à attaquer leur week-end ! Après dix minutes de brouhaha, le lycée retrouva le calme des fins de journée, le calme régnais tout à coup. Seule, une jeune fille sortit à son tour, elle jeta son sac sur son épaule et fouilla l’une de ses poches, après quelques secondes elle en sortit un petit appareils carré, noir, elle déroula le long file et attacha les deux écouteurs à ses oreilles avant d’allumer sa musique, volume au maximum. Puis elle continua son chemin calmement, seule dans les rues de la ville. Rien ne l’atteignais à part la musique, elle s’évadais, perdue dans ses pensées, ignorant le tumulte de la ville.
Après avoir marcher dans les rues bruyantes de la ville pendant environ quinze minutes, elle entrepris la dernière partie de son trajet, elle quitta la ville empruntant une petite route bordée de champs et de fossés verdoyant pour rentrer chez elle. L’immense pavillon de son père se trouvais à dix minutes à pieds en sortant de la ville à l’écart de tout bruits émanant du milieu urbain. C’est lui qui l’avais choisi, il voulais du calme pour écrire. Il été écrivain et passait le plus clair de son temps enfermé dans son bureau à pianoter son clavier d’ordinateur.
Il y avais dix sept années de cela lui et sa femme ne pouvant avoir d’enfant avaient adopter leur petite fille, mais malheureusement un an plus tard, la femme décéda, emportée par une grave maladie. Le père fut contraint d’élever seule sa petite fille…mais il s’en montra bien incapable. Il laissa donc le soin de son éducation à diverses nourrices, puis quand la petite eu l’âge de s’occuper d’elle seule il la laissa, livrée à elle-même…
De cette vie qu’elle considérais comme bien inutile, la jeune fille n’en avais désormais que faire. Elle vivais à contre cœur…ne trouvant nulle part sa place. Elle aimais juste se perdre dans ses pensées, comme aujourd’hui, sur la route qui la ramenais la où elle logeais.
La musique occupant toujours à cent pour cent ses oreilles elle n’entendit rien du vacarme qui retentit derrière elle : des cris, de la tôle qui se froisse et crisse…rien ne parvint jusqu’à elle avant le choc…
Le bus avais simplement glisser, il avais balayé une voiture qui sous la violence du choc avais volé sur le bas côté…là ou marchais tranquillement la jeune fille.
Aucune douleur…aucun cri…rien…l’engin balaya son corps, l’emportant dans le fossé en contre bas. Ce fut comme si elle étais endormie…ses yeux se fermèrent brusquement…la musique disparue…tout ne devint que silence…